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Le retournement du marché se confirme en France

Publié le 24/07/2023

Si une certaine fièvre s'est emparée du marché de l'immobilier français en sortie de confinement, avec notamment l'emballement sur certains marchés de Province, force est de constater que l'activité ralentit. 

Les prix exorbitants pratiqués ces dernières années, notamment dans l'ancien, ont tendance à se replier et à revenir à la normale. Pour la première fois depuis de nombreuses décennies, il y a plus d'offres que de demandes, et plus spécifiquement dans les métropoles. Cela est probablement dû à la flambée des taux directeurs imposés par la BCE aux établissements de prêts. Si l'on ajoute à cela un durcissement des conditions de l'octroi des prêts, on se retrouve confronté à un marché en baisse.
Après avoir amorcé une baisse de plus de 4% des volumes de ventes au second semestre 2022, la décrue continue et les experts tablent sur un déclin supplémentaire de l'ordre de 5 à 10 % d'ici fin 2023. Cette baisse du marché de l'immobilier est surtout sensible du côté des maisons individuelles qui affichent un retrait de plus de 8 %, un véritable retournement quand on se souvient de l'attraction de ce type de biens en sortie de confinement. 


Vers une baisse des prix ? 

Autre paradoxe, et pas des moindres, tandis que les offres sont supérieures à la demande, les prix, eux, continuent de grimper avec un prix au m² qui est en hausse de 4 % sur les appartements, en moyenne nationale, et de plus de 7 % sur les maisons individuelles à 2 619 €/m². 
Les experts s'accordent à dire qu'au vu du nombre de biens en vente dans les métropoles et plus spécifiquement à Paris intra-muros, seuls les biens estimés sous la barre symbolique des 10 000 €/m² trouveront des acquéreurs (hors immobilier de luxe et de prestige). 

 

Les passoires thermiques de plus en plus nombreuses 

Des concessions que nombre de propriétaires bailleurs ne sont pas encore enclins à faire. D'autre part, de nombreux biens sont déjà ou sont en passe d'être exclus du marché locatif en raison de leur qualité énergétique. Ces biens classés F et G au DPE sont de plus en plus nombreux à la vente. Les propriétaires préfèrent sortir ces biens du marché locatif et s'en séparer plutôt que de faire réaliser des travaux de rénovation énergétique. 
Là encore, les potentiels acheteurs doivent envisager des travaux de rénovation énergétique parfois coûteux. Les acquéreurs doivent intégrer le montant de ces travaux dans leur crédit immobilier au risque de voir leur offre de prêt refusée.

 
Dans un contexte national inflationniste et face à la remontée spectaculaire des taux d'intérêt, on estime qu'à prix égal, les acheteurs ont perdu environ 25 m² en seulement deux petites années, dont au moins 5 m² ces six derniers mois. 
Pour récupérer un pouvoir d'achat immobilier similaire à celui d'avant 2020, les prix moyens devraient baisser d'au moins 18 % pour compenser la hausse des taux d'intérêt.

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