Premier investissement locatif : quelques conseils pour se lancer
1) Bien planifier votre projet immobilier
Il faut plus qu’un rêve et de la bonne volonté pour réussir dans le secteur immobilier. Autant les gains peuvent être énormes, autant un mauvais placement peut se payer cher. Pour éviter les mauvaises surprises, dressez un portrait-robot de vos futurs locataires.
S’agira-t-il d’une famille comptant deux à trois enfants ? Sera-t-il question d’héberger un salarié célibataire qui débute dans la vie active ? Ce n’est qu’en fonction de votre cible que vous pourrez dessiner les contours de votre projet immobilier. Emplacement, nombre de chambres et espace extérieur sont autant de facteurs à ajuster en fonction de vos clients.
2) Se mettre en quête de votre bien idéal
Maintenant que votre locataire est clair comme de l’eau de roche, il est temps de se pencher sur la question des finances. Est-ce que vous investirez dans une chambre de bonne nichée sous les toits de Paris ou dans un T3 de la banlieue de Brest ? C’est dépendamment de votre force de frappe financière que vous pourrez répondre à cette question.
Il importe de préciser qu’il est possible de souscrire à un prêt pour financer son investissement immobilier. Dans le cas où vous auriez déjà un crédit en cours, les banques s’assureront de rester en-dessous du seuil d’endettement maximal (35 % de vos revenus).
Un autre élément doit rentrer en jeu lors de l’achat : la vétusté du bâtiment. Avec le neuf, vous êtes sûr de ne pas avoir à faire des travaux. Avec l’ancien, vous bénéficierez de prix de vente 15% à 25% moins cher que dans le neuf, ce qui vous permettra d'obtenir une rentabilité locative plus élevée.
3) Trouver le locataire idéal
Dégradation des lieux, dégâts des eaux, nuisances sonores, … Il n’est pas toujours facile d’être un logeur. Pour éviter les tracasseries de toutes sortes, de nombreux propriétaires font le choix de confier la gestion de leurs biens à des experts. C’est à l’agence immobilière qu’il reviendra d’étudier le dossier du client, de jauger de ses capacités financières et de régler d’éventuels soucis liés à la location.
Bien évidemment, ce n’est pas une obligation. De nombreux propriétaires ont pris le parti de gérer eux-mêmes leurs bâtiments quitte à y passer des heures.
Une seule question demeure : qu’attendez-vous pour enfin vous lancer ?